Theory and History of Ontology (www.ontology.co)by Raul Corazzon | e-mail: rc@ontology.co

Bibliographie annotée des études en français sur Alexandre d'Aphrodise: A - Guy

Contents of this Section

The Neoplatonic Commentators of Aristotle

Bibliography on Alexander of Aphrodisias

  1. "Alexandre d'Aphrodise: Commentateur d'Aristote et philosophe." 2008. Les Études philosophiques no. 86:281-414.

    Table des matières: Marwan Rashed: Présentation: Alexandre d'Aphrodise: de l'eidocentrisme comme actualisation d'un aristotélisme possible 281; Robert W. Sharples: L'accident di déterminism: Alexandre d'Aphrodise dans son contexte historique 285; David Lefebvre: Le commentaire d'Alexandre d'Aphrodise à Métaphysique, A, 9, 990 a 34 - b 8: Sur le nombre et l'objet des idées 305; Gweltaz Guyomarc’h: Le visage du divin: La forme pure selon Alexandre d'Aphrodise 323; Annick Jaulin: Remarques sur la construction de la nature dans les § 2-6 du De fato d'Alexandre d'Aphrodise 343; Valérie Cordonnier: Corps, matière et contact. La cohérence du sensible selon Alexandre d'Aphrodise 353; Riccardo Chiaradonna: Hylemorphisme et causalité des intelligibles. Plotin et Alexandre d'Aphrodise 379; Laurent Lavaud: Matière et privation chez Alexandre d'Aphrodise et Plotin 399-414.

  2. Annick, Jaulin. 2017. "L’être et l’un selon le commentaire d’Alexandre d’Aphrodise à Γ 2." In Alexandre d’Aphrodise et la métaphysique aristotélicienne, edited by Balansard, Anne and Jaulin, Annick, 131-155. Leuven-la-Neuve: Peeters.

  3. Balansard, Anne, and Jaulin, Annick, eds. 2017. Alexandre d’Aphrodise et la métaphysique aristotélicienne. Leuven-la-Neuve: Peeters.

    Table des matières: Présentation 1; Lists des abréviations 5; Silvia Fazzo: Alexandre d'Aphrodise comme témoin du texte de la Métaphysique d'Aristote 9; Claire Louguet: Les Préocratiques dan le commentaire

    d'Alexandre d'Aphrodise à la Métaphysique d'Aristote: un essai de typologie 25; Gweltaz Guyomarc'h: Métaphysique et Organon selon Alexandre d'Aphrodise: l'utilité de la logique pour la philosophie première 83; Michel Crubellier: Alexandre sur le statut du principe de contradiction 113; Annick Jaulin: L'être et l'un selon le commentaire d'Alexandre d'Aphrodise à Γ 131; Riccardo Chiaradonna: Catégories et métaphysique chez Alexandre d'Aphrodise: l'exégèse de Catégories 5 157; Marwan Rashed: Alexandre d'Aphrodise sur la «chose» (πράγμα) et le «quelque chose» ((πράγμα τι) 181; Pantelis Golitsis: Alexandre d'Aphrodise, Simplicius, et la cause efficiente de l'univers 217; Cristina Cerami: Changer pour rester le même: forme, δύναμις et ἕξις chez Alexandre d'Aphrodise 237; Index locorum 281; Index des auteur anciens 285; index des auteurs modernes 287.

  4. Bazán, Bernardo Carlos. 1973. "L'authenticité du « De intellectu » attribué à Alexandre d'Aphrodise." Revue Philosophique de Louvain. no. 71:468-487.

    Résumé : "En confrontant le De anima d'Alexandre d'Aphrodise et le De intellectu que la tradition scolastique lui a attribué, M. Paul Moraux a cru pouvoir mettre en évidence de telles divergences doctrinales entre ces deux traités qu'elles laisseraient supposer deux auteurs différents. La présente étude, reprenant la comparaison de près, remarque non une opposition mais une évolution qui, loin d'exclure l'identité d'auteur, la suggère au contraire fortement."

    Abstract: "In comparing the De Anima of Alexander of Aphrodisias and the De Intellectu which scholastic tradition attributed to him, M. Paul Moraux believed that he was able to bring to light such doctrinal divergencies between these two treatises as to lead one to believe in a difference of authorship. This study, which closely reexamines the comparison, observes not an opposition, but an evolution which, far from excluding an identity of authorship, on the contrary strongly suggests it."

  5. Bertier, Janine. 1978. "Une hénadologie liée au stoïcisme tardif dans le commentaire d'Alexandre d'Aphrodise à la Métaphysique d'Aristote (990 B 9)." In Les Stoïciens et leur logique. Actes du colloque de Chantilly, 18-22 sept. 1976, edited by Brunschwig, Jacques, 41-57. Paris: Vrin.

    Abstract: "In the passage offered for analysis (Met. 990 b 9 = 123.19-125.2) Alexander sets out the practise and the principles of ekthesis, i.e. the method by which the Platonists believed they were able to demonstrate that the One is the most fundamental essence. The doctrine which Alexander sets forth does not attribute any essentially formal function to the One; the function of the One in this theory is ontological, and consists in the production of beings, and in maintaining the durability of their nature. The idea of the One that comes into play in this passage is thus not so much that of an indivisible minimum of quantity it is closer to the idea of a tie, of a force of unification. This activity of the One is reproduced by the Ideas, which, each within their own field, pass on to others the unifying force which they have received from the One. It is for this reason that the Ideas are called henads. There follows a study of this word in l'lato (Phil. 15a) and in the Neoplatonic commentators writing on Plato, namely I'roclus and Damascius. The commentators distinguish henad, as the unity of the Idea in its relation to whatever entity may depend upon the Idea, and monad, as the unity of the Idea in the relation which the Idea itself has to the One.

    There are differences between this doctrine and that recorded by Pseudo-Alexander (813.24-9) in his commentary on Met. N 3, 1090 a 17 ff. The theory recorded in Pseudo-Alexander is concerned to bring out and to highlight the • depossession » which any sensible particular must manifest in virtue of having its nature fixed in the way it is as a result of participation in an intelligible. The argument given in this text to justify the non-identity that obtains between terms attributed in common and the beings to which these terms are attributed is not far removed from that which is given in texts of Plotinus (VI, 6, 5, 29 ff; ibid., 13, 2 ff) and of Sextus (Adv. math. IV, 21-32, X, 248-309, Hyp. pyrrh. Ill, 150-167). The theory presented by the genuine Alexander does not distinguish so sharply between what is intelligible and what is sensible, and is in general closer to Porphyry’s « tree » (Isag. IV 21), and notably to Seneca, Epist. 58, 8-22; the three passages have in common, alongside certain differences of detail, the general notion of the genus as a tie and of an opposition between the flux of movement spread through the universe and the stabilising grasp of the One. "

  6. Bonelli, Maddalena. 2009. "Dialectique et philosophie première: Syrianus et Alexandre d’Aphrodise." In Syrianus et la métaphysique de l’antiquité tardive, edited by Longo, Angela, 423-438. Napoli: Bibliopolis.

    "Dans cet article je me propose d'analyser un passage du commentaire de Syrianus sur le livre Γ de la Métaphysique d'Aristote, en le comparant à un passage parallèle du commentaire d'Alexandre d' Aphrodise sur le même livre(1).

    Trois raisons rendent le passage de Syrianus extrêmement intéressant. Tout d'abord, on trouve là un essai de la méthode du commentaire "spéculatif" de Syrianus, qui ne se limite pas à donner une explication littérale du texte d'Aristote (ce qui est le cas pour Alexandre), mais qui juge et parfois utilise, comme c'est le cas ici, des doctrines aristotéliciennes pour ses propres buts théoriques. Deuxièmement, ce passage se trouve dans une partie du commentaire particulièrement importante pour l'histoire de la métaphysique ancienne tardive, parce que Syrianus, en accord substantiel avec la description de la science de l'étant en tant qu'étant donnée par Aristote, opère une sorte de fusion entre la dialectique platonicienne et la science philosophique aristotélicienne, fusion qui connaîtra une certaine réussite et qui sera développee par son élève Proclus. Enfin, dans ce passage on peut voir ce qu'on commence à reconnaître seulement maintenant, à savoir que parfois l' aristotélisme que Syrianus accepte et élabore n'est pas l' aristotélisme d'Aristote, mais celui, en partie modifié, d'Alexandre d' Aphrodise.

    Je vais donc ici présenter le passage de Syrianus, en le comparant à celui d'Alexandre d' Aphrodise et en le commentant en détail. Le but est de mettre en relief le mélange d' éléments platoniciens et aristotéliciens élaboré par Syrianus, ainsi que l'influence d'Alexandre dans son élaboration de la métaphysique platonico-aristotélicienne.

    Alexandre et Syrianus sur Aristot. Metaph. r 1003 a 21-25" (pp. 423-424, notes omises)

  7. ———. 2009. "Alexandre d’Aphrodise et la cause matérielle." Journal of Ancient Philosophy (Brésil) no. 3:1-17.

    Abstract: "This paper considers the conception of material cause according to Alexander of Aphrodisias. I defend the view that Alexander tries to conciliate two conceptions of material cause which are often confused in Aristotle: the concept of material cause as conditio sine qua non and the concept of material cause as a genuine cause (as 'because', dia ti). In his De fato and in his commentary on chapters 2 and 24 of book Delta of Aristotle's Metaphysics, Alexander analyses the three Aristotelian elements of material cause, namely (1) the ex hou (the 'out of which'), (2) the enuparchon (internal constituent) and (3) the hupokeimenon (substratum), and confirms the Aristotelian conception of material cause as the condition of becoming and existence of items. But explaining that material cause seems to be rather a conditio sine qua non, in his commentary on book Beta of Metaphysics Alexander explains also that, for this reason, it is less a cause than the other Aristotelian causes."

  8. ———. 2012. "Alexandre d'Aphrodise et la philosophie première." In Physique et Métaphysique chez Aristote, edited by Bonelli, Maddalena, 259-275. Paris: Vrin.

    "Alexandre d' Aphrodise traite de la philosophie première dans son commentaire à la Métaphysique d'Aristote.

    Son intention est de montrer que « philosophie pi:emière » n'est qu'une des •dénominations d'une seule science ou discipline, qui est désignée aussi par Aristote sous d'autres noms: σοφία, σοφία, πρώτη, science de l'étant en tant qu'étant, théologie. La science est unique parce que son objet est unifié(2) Alexandre en effet, s'efforce ici et là de montrer que les sujets « métaphysiques » de la Métaphysique, apparemment disparates, (les causes et les principes premiers; l'étant en tant qu'étant; la substance;_les étants divins) sont unifiés de fait. Mais Alexandre se montre partois conscient ·du fait que cette unité est problématique, et, dans un cas au moins, terriblerrient difficile," (p. 259, deux notea omises)

    (...)

    "Lei passages importants pour essayer de déterminer ce qu'Alexandre entend par « philosophie première » sont au nombre de deux. Ces deux passages semblent être en conflit: en effet, le premier (Alex., in Metaph., p. 245, 33-246, 13) présente deux philosophies premières, avec deux sens de« premier»; en revanche, le _deuxième (Alex., in Metaph., p. 266, 2-14) établit de façon orthodoxe (à savoir, selon la solution suggerée par Aristote en Métaph., E, 1) qu'après tout il y en a seulement une et un seul sens de« premier·». Dans les deux cas, c'est Aristote le responsable: les analyses cl' Alexandre sont toujours déterminées par la nécessité d 'expliquer des passages d'Aristote, et dans notre cas, de la Métaphysique." (p. 260)

    (2) Sur cette unité, voir P.-L. Donini, « Unità e oggetto della metafisica secondo Alessandro di Afrodisia », in G. Movia (a cura di), Alessandro di Afrodisia e la « Metafisica » di Aristotele, Milano, Vita e Pensiero, 2003, p. 15-19 (traduction française in M. Narcy et A. Tordesillas (éd.), La « Métaphysique » d'Aristote: Perspectives contemporaines, Paris, Vrin et Bruxelles, Ousia, 2005, p. 81-98). L’article de Donini représente à ma connaissance l’étude la plus exhaustive d’une liste, assez maigre, d’études consacrées au concept de métaphysique dans le commentaire à la Métaphysique d'Alexandre. Cette liste comprend: P. Merlan, «Metaphysik: Name und Gegestand», Journal of Hellenic Studies, 77 (1957), p. 87-92; C. De Vogel, « La méthode d’Arislote en métaphysique d’après Métaphysique A 1-2», in Aristote et les problèmes de mèlhode. Communications présentées au Symposium Aristotelicum tenu à Louvain du 24 au 1 septembre 1960, Louvain-Paris, Publications universitaires, 1961, p. 147-70, C. Genequand, « L’objet de la Métaphysique selon Alexandre d’Aphrodise », Museum Helveticum, 36 (1979), p. 48-57; G. Verbeke, «Aristotle’s Metaphysics viewed by the Ancient Greek Commentators», in D.J. O’Meara (ed.), Studies in Aristotle, Washington D.C., Catholic University of America Press, 1981, p. 107-127; M. Bonelli, « Le caratteristiche della scienza filosofica », in M. Bonelli, op. cit. [Alessandro di Afrodisia e la metafisica come scienza dimostrativa, Napoli, Bibliopolis, 2001], p. 199-235 Voir aussi G. Movia, Introduzione, in G. Movia (ed.), Alessandro di Afrodisia, Commentario alia Metafisica di Aristotele, Milano, Bompiani, 2007, spécialement p. lix-lxxvi.

  9. ———. 2013. "Alexandre d’Aphrodise : les causes κατὰ τὸ εἶδος." In Aitia. I. Les quatre causes d’Aristote : origines et interprétations, edited by Viano, Cristina and Natali, Carlo, 209-220. Leuven: Peeters.

  10. ———. 2013. "Alexandre d’Aphrodise et le destin comme cause productrice." In Fate, Chance, and Fortune in Ancient Thought, edited by Guadalupe Masi, Francesca and Maso, Stefano, 83-101. Amsterdam: Hakkert.

    Abstract: "This paper considers the theory of fate to be found in Alexander of Aphrodisias’ On fate.Against the opposing theory, which may be regarded as Stoic, and using Aristotelian ‘materials’, Alexander constructs a theory that identifies fate with nature. In this way, he saves human freedom on two fronts: on one hand, because in nature everything happens only “for the most part”; on the other, because in nature so conceived, and hence as regards fate, there is room for “counter-nature” and for “counter-fate”, and, so, for human responsibility."

  11. ———. 2015. "Alexandre d'Aphrodise et la cause ποιητική." In Aitia II avec ou sans Aristote. Le débat sur les causes à l’âge hellénistique et impérial, edited by Natali, Carlo and Viano, Cristina, 119-135. Leuven: Peeters.

    "Pour comprendre la position alexandriste sur n’importe quelle théorie philosophique, il faut toujours considérer le double rôle qu’Alexandre a eu par rapport à Aristote, ainsi que ses écrits, qui en sont la conséquence : (i) les commentaires aux ouvrages aristotéliciens, où Alexandre, en commentateur, s’arrête à éclaircir les affirmations d’Aristote, souvent difficiles à comprendre, en introduisant parfois de véritables virtuosismi exégétiques, non dépourvus d’originalité (exégèse philosophique) ; (ii) les oevres ainsi dites ‘personnels’ (mais qui de fait sont foncièrement influencées par Aristote), où Alexandre, en philosophe, utilise les théories d’Aristote pour ses propres buts philosophiques (philosophie exégétique).

    Ainsi, pour analyser la théorie alexandriste de la cause ποιητική, il faudra d’abord considérer son commentaire sur la Métaphysique, étant donné que celui sur la Physique, où on aurait peut-être pu trouver plus de matériel, est perdu. Ensuite, on considérera brièvement les ouvrages ‘personnels’, car Alexandre utilise la théorie des quatre causes d’Aristote tantôt pour présenter sa théorie du destin, tantôt pour parler de l’âme et des objets divins. En particulier, c’est au De fato qu’on s’adressera, car ici Alexandre présente la célèbre théorie du destin comme cause ποιητική." (p. 119, notes omises)

  12. ———. 2019. "Alexandre d’Aphrodise et les présocratiques. Les amis et les disciples. Mélanges offerts à Francis Wolff, édités par Julie Giovacchini & Juliette Lemaire." Journal of Ancient Philosophy (Brésil) no. Supplementary volume 1:3-25.

    "L’importance de la considération d’Alexandre pour les présocratiques réside dans le fait qu’il a été un point de repère insigne pour tous les commentateurs d’Aristote successifs, et notamment pour Simplicius ??Ie après J.-C. qui, lui, est l’une des sources les plus importantes pour la reconstruction des doctrines présocratiques. L’on retrouve des références aux présocratiques dans plusieurs textes d’Alexandre (notamment dans les commentaires des textes d’Aristote, par exemple dans les commentaires des livres Alpha et Gamma de la Métaphysique, du De sensu, des Meteorologica et des Topiques), mais pour une raison que j’expliquerai, je me contenterai de son commentaire du livre Alpha de la Métaphysique." (p. 3)

  13. ———. 2022. "Alexandre d’Aphrodise et l’existence des intermédiaires." Revue de Philosophie Ancienne no. 40:113-135.

    Résumé : "Dans le commentaire d’Alexandre d’Aphrodise sur la Métaphysique d’Aristote, nous trouvons plusieurs passages concernant « les intermédiaires » (τὰ μεταξύ). Dans cet article, j’en considérerai quelques-uns, tirés des commentaires sur les livres Alpha (6, 987b14-18) et Beta (2, 997a34-b3 ; 997b25-28 ; 998a7-9), car dans ces passages on ne trouve pas une simple paraphrase de ce qu’Aristote dit (comme c’est fréquent chez Alexandre), mais une prise de position qui me semble fort originale. À partir de cette analyse, nous trouverons une confirmation de ce que l’on dit souvent, à savoir qu’Alexandre ne s’intéresse pas aux philosophes (passés et contemporains) en tant que tels, mais seulement en tant qu’objets de considération, souvent polémique, d’Aristote et des aristotéliciens « purs et durs » comme lui. On trouvera aussi une autre confirmation, à savoir qu’Alexandre essaye toujours et à tout prix d’expliquer systématiquement Aristote, même lorsque les thèses aristotéliciennes ne paraissent pas cohérentes ou bien harmonisées entre elles. D’ailleurs, il faudra constater aussi que les passages du commentaire d’Alexandre que l’on analysera ont le mérite de souligner et d’expliquer clairement les difficultés sérieuses que nous rencontrons lorsque nous réfléchissons sur les μεταξύ des Platoniciens : la difficulté de concevoir leur rapport avec la réalité sensible si on les considère comme les objets de certaines sciences mathématiques ; la difficulté de considérer leur existence si on les conçoit comme des objets immanents au réel."

  14. Brenet, Jean-Baptiste. 2015. "Alexandre d'Aphrodise ou le matérialiste malgré lui. La question de l’engendrement de I’intellect revue et corrigée par Averroés." In Averroes's Natural Philosophy and Its Reception in the Latin West edited by Bakker, Paul J. J. M., 37-67. Leuven: Leuven University Press.

  15. Cerami, Cristina. 2017. "Changer pour rester le même: forme, δύναμις et ἕξις chez Alexandre d’Aphrodise." In Alexandre d’Aphrodise et la métaphysique aristotélicienne, edited by Balansard, Anne and Jaulin, Annick, 237-280. Leuven-la-Neuve: Peeters.

  16. Chiaradonna, Riccardo. 2008. "Hylemorphisme et causalité des intelligibles: Plotin et Alexandre d'Aphrodise." Les Études philosophiques:379-397.

    "Dans la présente étude, je me propose d’aborder un nombre limité de parallèles entre Alexandre et Plotin ; je voudrais montrer que l’existence de ces parallèles ne doit pas conduire à trouver du platonisme chez Alexandre ou de l’aristotélisme chez Plotin, mais à mettre en valeur les analogies et les différences qui subsistent entre la version de l’aristotélisme développée par Alexandre et la version du platonisme développée par Plotin." (p. 380)

  17. ———. 2017. "Catégories et métaphysique chez Alexandre d’Aphrodise: l’exégèse de Catégories 5." In Alexandre d'Aphrodise et la métaphysique aaristotélicienne, edited by Balansard, Anne and Jaulin, Annick, 157-179. Leuven: Peeters.

    "Cette contribution vise à reconstruire la lecture de Cat. 5 par Alexandre d’Aphrodise dans le cadre de l’exégèse qu’Alexandre propose de ce traité. Comme nous le verrons, Alexandre semble réagir à une lecture plus ancienne des Catégories, une lecture de type particulariste ou extensionnelle, qui fut probablement développée par Boéthos de Sidon(1). On peut montrer que l’interprétation d’Alexandre conserve certains aspects de l’exégèse de Boéthos et notamment la lecture sémantique du traité (c’est ce qu’on voit dans la doctrine du σκοπός). Cependant, Alexandre introduit des corrections qui visent à intégrer, contre Boéthos, l’ontologie des Catégories et celle de la Métaphysique, ainsi qu’à répondre aux problèmes posés par l’interprétation de Boéthos (mais aussi, peut-être, aux apories du platonicien Nicostrate). C’est cette démarche générale qui explique l’interprétation essentialiste ou intensionnelle du traité que développe Alexandre. La discussion de ce dossier n’est pas facile, car les textes sont assez peu nombreux et, comme on va le voir, les commentateurs néoplatoniciens ont parfois tendance à superposer les positions de Boéthos et d’Alexandre sans reconnaître leurs différences."

    (1) Les conclusions de mon analyse se rattachent à celles des recherches conduites par Rashed 2007.

    References

    Rashed, Marwan, Essentialisme. Alexandre d’Aphrodise entre logique, physique et cosmologie, Berlin – New York, De Gruyter, «Commentaria in Aristotelem Graeca et Byzantina», 2007.

  18. Coda, Elisa. 2015. "Un fragment du commentaire perdu au « De Caelo » d’Alexandre d’Aphrodise sur les différents sens des termes « engendré » et « inengendré » (Thémistius, In De Caelo, p. 43.3-44.17 Landauer)." Studia greco-arabica no. 5:13-26.

    "Abstract: "Well before Philoponus’ attack against eternalism and Simplicius’ response, taking the form of a colossal commentary on Aristotle’s De Caelo, another thinker, the 4th century rhetorician and philosopher Themistius, had embarked upon a running exegesis of the this Aristotelian work. Themistius still had at his disposal the commentary on the De Caelo penned by Alexander of Aphrodisias, lost to us. Notwithstanding its importance, Themistius’ paraphrase of the De Caelo is poorly known: the Greek text is lost; a medieval Hebrew translation made on the basis of a lost Arabic one survives, together with a Latin translation of the Hebrew text, made during the Renaissance. From this unpromising material it is however possible to unravel important issues. This article deals with Themistius’ and Alexander’s exegeses of the meaning of the key terms “generated” and “ungenerated” and argues that Themistius attests the classification made by Alexander, but in his own exegesis endorses the typical Neoplatonic distinction between “generated” as “temporally generated”, on the one hand, and “generated” as “having a cause of its coming into being”, on the other."

  19. Cordonnier, Valérie. 2008. "Corps, matière et contact. La cohérence du sensible selon Alexandre d'Aphrodise." Les Études philosophiques:353-378.

    Résumé : "Cet article étudie la manière dont Alexandre analyse le monde sensible, en ses structures constitutives et quant aux principes tenus pour être a l'origine ses operations fondamentales que sont l'alteration et le mélange. En premier lieu, il s'agit de voir quels sont les critères pour qu'un etant soit un "corps". Ensuite, je montre les facteurs mobilisés par Alexandre pour expliquer les caractèristiques de ces corps, leur activité et leur passivité reciproques. Prenant pour point de départ la définition du corps pretée dans le De anima aux stoïciens comme matière ou composé materiel, j'essaie de dégager, pour le projet d'Alexandre lui même, le sens de cette étrange reconstruction doxographique. Celui-ci tiendrait a l'orientation résolument "anti-materialiste" et "anti-reductionniste" de son analyse du sensible : pour lui, ni la constitution ni l'operation des corps ne peuvent etre ramenées a leurs conditions nécessaires que sont, respectivement, la matière et le contact physique. A l'exact opposé de la physique stoïcienne, l'aristotelicien developpe ainsi sa théorie du sensible en référence aux principes intelligibles et incorporels donnant les veritables fondements a la cohérence du monde corporel, entendue au double sens de la polarité et de la selectivite reglant les relations entre corps. Pour finir, j'étudie un problème particulier de cosmologie ou Alexandre met en application ce programme. Je montre alors l'originalité d'un "naturalisme" qui, de fait, s'est averé stimulant pour les néoplatoniciens des Plotin autant qu'ensuite pour les Médiévaux en quête d'une philosophie satisfaisant aux exigences implicitement posées a l'enquête rationnelle par les religions revelées. Et ce serait, en somme, parce que les corps d'Alexandre sont dejà plus que des corps et parce que la physis aristotélicienne devient avec lui plus qu'une pure "nature", que sa physique a pu devenir la rference obligée des penseurs ulterieurs, a qui elle a fourni le cadre de ce qu'on pourrait appeler une approche métaphysique du monde sensible."

    Abstract: "This paper addresses Alexander's theory of the sensible world, and of the most important sorts of change within it, such as alteration and blending. First, I overview the minimal requirements for an item to be considered a "body" according to Alexander. Then, I determine which factors explain the physical characteristics of the bodies and their mutual interactions (that is, their rela tions of activity and passivity with one another). I also examine why Alexander does not find the Stoic account of material bodies to be satisfactory and, I consider Alexander's strange construal of the Stoic body as a "stuff" composed either of matter, or of matter and qualities. The solution to these questions lies in the !anti-materialist" and "anti-reductionist" orientation of Alexander's physics : according to him, neither the constitution nor operation of bodies can be reduced to their minimal and necessary conditions (that are, respectively, matter and contact). Thus, his position is the exact opposite of the Stoic view: the essence of bodies and their changes can only be understood by reference to the incorporeal and intelligible principles that ultimately form the very factors responsible for the specific "coherence" of the sensible world (that is, of both its polarity and selectivity). Finally, I will examine a specific problem Alexander solves by emphasizing the non-corporeal causes of the natural world. And I will show that his position leads him to a special type of "naturalism", which was particularly exciting for the Neoplatonists and, later, highly consonant with the medieval approaches to accounting for the causes of sensible things. Because bodies are, for Alexander, more than mere bodies, his physics becomes not only the common point of reference for Plotinus and his followers in Late Antiquity and Middle Ages, but also an important point of departure for what we might call a metaphysical approach to the sensible world."

  20. Crubellier, Michel. 2017. "Alexandre sur le statut du principe de contradiction." In Alexandre d’Aphrodise et la métaphysique aristotélicienne, edited by Balansard, Anne and Jaulin, Annick, 113-130. Leuven-la-Neuve: Peeters.

  21. Dalimier, Catherine. 1998. "La saisie des principes physiques chez Aristote. Simplicius contre Alexandre d’Aphrodise." Oriens-Occidens no. 2:77-94.

  22. Donini, Pierluigi. 2005. "L’objet de la métaphysique selon Alexandre d’Aphrodise." In La « Métaphysique » d'Aristote : perspectives contemporaines : première rencontre aristotélicienne (Aix-en-Provence, 21-24 octobre 1999), edited by Narcy, Michel and Tordesillas, Alonso, 81-98. Bruxerlles: Ousia.

    Repris dans P. Donini, Commentary and Tradition: Aristotelianism, Platonism, and Post-Hellenistic Philosophy, Berlin: Walte de Gruyter 2011, pp. 107-123.

    Abstract: "To our knowledge Alexander was the first who attempted to reconcile Aristotle’s (apparently conflicting) views regarding the object of that science which Alexander now and there already dubs “metaphysics”. For much of his commentary, in fact, Alexander acknowledges that the universal science of being qua being is identical to the science of first substances that are unchangeable, unmoved, and divine, i.e. that science which in Metaph. E 1 Aristotle once even dubbed “theology”. But this unified conception of Aristotle’s “first philosophy” is strangely marred in Alexander’s commentary by a few pages (pp. 245-246 H. [Hayduck]), where a wholly different situation arises. In his effort to account for a text of Metaph. Γ 2 that differs from the one found in manuscripts and in modern critical editions, Alexander suggests that two different levels of first philosophy should be distinguished, even though he applies the same designation to both levels: 1) the first and most universal level of first philosophy as a general science of being qua being, where being is regarded as a genre. This level of first philosophy is responsible for the partition of being into ten categories and for their distinction. In addition to that 2) a second-level science would address each of the individual species of being (i.e. each category) that is conceived of as a species subject to the most universal science. Amid these special sciences of being, however, abides yet another “first philosophy” (“first” but subordinated to the other) operating at a second and thus lower degree of universality, namely, the science of first substance (the immovable and immaterial substance of the divine). Since all other substances are subordinated to the first substance, in accordance with the Aristotelian principle of αφ' ἐνός και πρὸς ἓν, this science also deals with all the other substances and any properties belonging to them. The idea of a two-level first philosophy takes up limited space in the commentary and would not necessarily be contradictory in itself if only Alexander had squarely associated the general science of being qua being with just one of the two distinct levels. As this is not the case and both “first” philosophies are identified with the science of being qua being, the outcome is a confused and inherently inconsistent presentation. But more problems lie ahead in pp. 245-246: the biggest is that among the special sciences of being we find practical philosophy, whose object is hard to bring into line with or condense into any one (and if so, which?) of the ten categories. Moreover, the suggestion by those modern scholars, who would liken Alexander’s distinction between the two levels of first philosophy with the later distinction between general metaphysics and special metaphysics, appears somewhat flawed. In any case, identifying the doctrine of categories as the content of the more universal science of being almost seems typical of an age in which this doctrine was attacked or defended as if it were considered the mainstay and the cornerstone itself of Aristotelian philosophy."

  23. Dufour, Richard. 2004. "Comment se produit l'écho selon Alexandre d'Aphrodise (De l'âme 47.25-48.21)." Dionysius no. 22:9-28.

  24. Duhot, Jean-Joĕl. 1989. La conception stoïcienne de la causalité. Paris: Vrin.

    Les causes dans le De Fato d'Alexandre d'Aphrodise, pp. 236-240.

  25. Fazzo, Silvia. 1997. "L'Alexandre arabe et la génération à partir du néant." In Perspectives arabes et médiévales sur la tradition scientifique et philosophique grecque, edited by Hasnawi, Ahmad, Elamrani-Jamal, Abdelali and Aouad, Maroun 277-287. Leuven: Peeters.

    "Le problème de la création ou génération ex nihilo, dont je vais m'occuper, est un bon exemple, me semble-t-il, des raisons qui peuvent rendre souhaitable une nouvelle évaluation de l 'Alexandre Arabe dans son ensemble.

    Nous pouvons partir d'un témoignage de Miskawayh (mort en 1030). Dans son al-Fawz al-a~gar ( «Le moindre triomphe»), Miskawayh parle de la création, par Dieu, du monde à partir du néant, et cite une série d'arguments contre l'opinion, dit-il, de Galien et de certains philosophes, «que tout s 'engendre toujours à partir de quelque chose». À ce propos, Miskawayh cite un traité qu'Alexandre aurait écrit, pour réfuter justement la théorie que «tout s 'engendre toujours à partir de quelque chose», et prouver que «les choses contingentes qui viennent à être ne s'engendrent d'aucune autre chose»," (pp. 277-278, une note omise)

  26. ———. 2002. "Alexandre d'Aphrodise contre Galien: La naissance d'une légende." Philosophie Antique no. 2:109-144.

    Résumé : "Un certain nombre de sources arabes font état d'une polémique entre Alexandre et Galien. Une tendance marquée de la recherche a été de lire nos sources grecques, relativement peu nombreuses, à la lumière de cette tradition.

    L'objectif de cet article est de contester le bien-fondé d'une telle orientation, et de dégager en même temps le statut spécifique de ce genre de récit biographique."

    Summary: "Some Arabie sources report a polemic between Alexander of Aphrodisia and Galen. A marked tendency amongst schofars has been to read our Greek sources, which are relatively few, in the light of this tradition. The aim of this article is to question the basis of this orientation, and at the same time to bring out the specific status of this kind of biographical account."

  27. ———. 2003. "Alexandros d'Aphrodisias." In Dictionnaire des philosophes antiques, Supplément, edited by Goulet, Richard, 61-70. Paris: Éditions du CNRS.

    "Supplément à la notice de R. Goulet et M. Aouad, dans DPhA, vol. I, Paris 1989, p. 125-139. Cette mise à jour n'entend pas répertorier tous les travaux consacrés à Alexandre depuis 1989, mais se concentre sur l'identification, la tradition textuelle et la traduction des traités et des fragments grecs ou arabes tranmsis sous le nom d' Alexandre. Les références ont été numérotées en prolongements des 107 numéros de la notice de 1989." (p. 61)

  28. ———. 2008. "L’exégèse du livre Lambda de la Métaphysique d’Aristote dans le De principiis et dans la Quaestio I.1 d’Alexandre d’Aphrodise." Laval théologique et philosophique no. 64:607-626.

    Résumé : "Le commentaire continu d’Alexandre d’Aphrodise sur le livre Lambda de la Métaphysique d’Aristote était déjà perdu au XIIe siècle. Néanmoins, il exerçait toujours une influence par l’entremise du commentaire d’Averroès et de deux autres textes d’Alexandre : le traité Sur les principes de l’univers et la Quaestio I.1. Le présent article montre que ces deux derniers textes renferment chacun une section qui s’appuie sur Métaphysique Lambda, chapitres 6 et suiv., ce qui confirme le fait, ayant été établi ailleurs, que tous les textes d’Alexandre revêtent un caractère exégétique et prennent pour base les textes d’Aristote. Qui plus est, une comparaison entre le texte du chapitre Lambda et l’interprétation alexandriste permet d’apercevoir l’apport distinctif d’Alexandre à ce que la tradition a reçu comme la théologie d’Aristote.

    Entre autres choses, nous devons à Alexandre, ou à ses sources proches, l’idée que les cieux, étant animés, se meuvent en cercle parce qu’ils désirent imiter la parfaite quiétude du Premier Moteur. Nous devons également à Alexandre une mise en rapport détaillée de la théorie du livre Lambda avec les analyses du chapitre 8 de la Physique."

  29. ———. 2017. "Alexandre d’Aphrodise comme témoin du texte de la Métaphysique d’Aristote." In Alexandre d’Aphrodise et la métaphysique aristotélicienne, edited by Balansard, Anne and Jaulin, Annick, 9-23. Leuven-la-Neuve: Peeters.

  30. ———. 2017-2018. "Le manuscrit Laurentianus 87.12 comme le témoin le plus ancien du Commentaire d’Alexandre d’Aphrodise à la Métaphysique d’Aristote." χώρα. Revue d'Etudes anciennes eet médiévales no. 15-16:675-704.

    Sommaire : "Prolegomena pour une nouvelle modalité critique d’édition et de référence concernant le témoignage d’Alexandre sur le texte de la Métaphysique dAaristote. méthode et cas d’étude : ‘Alexandre’ et le ‘téléphone sans fil’ des apparats critiques in Métaphysique 1072b2‑3. Quel ‘Commentaire’ d’Alexandre ? Un texte à ré‑établir. Les éditions du Commentaire d’Alexandre au XIXe siècle (1836, 1847, 1891) : le rôle du manuscrit Monacensis gr. 81, a. 1550 env. (sigle M). L’édition Hayduck 1888 du Commentaire d’Asclépius comme étude de cas parallèle et comme source supplémentaire. Le Commentaire d’Alexandre selon la recensio laurentiana (AlL). L’indépendance des deux recensiones comme dilemme.

    La tradition indirecte de la tradition indirecte de la Métaphysique : le commentaire d’Asclépius. L’analyse des parties communes entre Asclépius et la recensio laurentiana sur Δ29 : un cas particulier. Les arguments de Hayduck 1891 pour l’athétèse du texte du Laurentianus. L’argument de Hayduck 1891 sur la recensio laurentiana in Arist. 985a18‑20 et ses développements récents : la suppression des mots d’Aristote concernant la fonction du νοῦς chez Anaxagore. La nouvelle athétèse de la recensio laurentiana : arguments pro et contra. Discussions de nos jours sur l’édition d’Alexandre : l’hypothèse du Paris. 1878 comme branche β.

    Tradition d’exégèse, souci de légitimation, perte d’information, normalisation du langage. L’hypertexte possible et autres perspectives."

  31. ———. 2018. "Le récit ancien sur l'assemblage de la Métaphysique d'Aristote : sa réception, ses implications, ses origines." Aevum. Rassegna di Scienze Storiche, Linguistiche e Filologiche no. 92:163-177.

    Summary: "This paper deals with the most ancient tale about the way and the time Aristotle’s Metaphysics was composed. This is found at the beginning of Asclepius’ commentary in Metaphysicam (4.4-16 Hayduck). If we consider the general context which the tale seems to presuppose, its interest is twofold: it witnesses for a time when the Metaphysics could still be regarded as an unfinished work. In this paper, after some remarks on the reception and the textual constitution of the text, I suggest that Asclepius’ source could be Alexander of Aphrodisias in his lost introduction to Aristotle’s Metaphysics. If so, Alexander could have still been in condition to apologize for some lately made changes in the overall shape of the work."

  32. Finnegan, J. 1956-1957. "Al-Farabi et le Περι νοῦ d'Alexandre d'Aphrodise." In Mélanges Louis Massignon, 133-152. Damas: Institut Francais De Damas.

  33. Fiori, Emiliano. 2010. "L’épitomé syriaque du traité Sur les causes du tout d’Alexandre d’Aphrodise attribué à Serge de Resh‘ayna : édition et traduction." Le Muséon no. 123:127-158.

    "Nous présentons ici l’édition critique qui manquait jusqu’à aujourd’hui d’un texte syriaque controversé, à savoir l’épitomé d’une oeuvre d’Alexandre d’Aphrodise. Cet écrit est pourtant attribué, dans le seul manuscrit qui le transmet, au médecin, prêtre et philosophe syrien Serge de Res‘ayna, qui vécut entre la fin du Ve siècle et 536. L’ouvrage d’Alexandre n’est pas conservé en grec, mais on en a une version arabe, qui diffère pourtant du texte syriaque." (p. 127, une note omise)

  34. Gavray, Marc-Antoine. 2005. "Alexandre d'Aphrodise et autres interprétations." In Logique et ontologie : perspectives diachroniques et synchroniques : liber amicorum in honorem Huberti Hubiani, edited by Beets, François and Gavray, Marc-Antoine, 1-17. Liège: Éditions de l’Université de Liège.

  35. Genequand, Charles. 1979. "L'objet de la métaphysique selon Alexandre d'Aphrodisias." Museum Helveticum no. 36:48-57.

    "Le tait que la Métaphysique se préoccupé avant tout de l'être en général et seulement très brièvement du divin contribue à expliquer le destin ultérieur de l'ouvrage dans le monde grec tardif et au-delà. Ce qui retient l'attention, lorsque l'on jette un coup d'oeil sur l'ensemble des Commentaria in Aristotelem Graeca, c'est le petit nombre et la médiocrité de ceux consacrés à ce qui nous paraît être le plus important des traités d'Aristote. Asclépius et Syrianus cherchent surtout à néoplatoniser le Stagirite et à réfuter les critiques qu'il adresse à Platon. Quant au meilleur et au plus détaillé de ces commentaires, celui d'Alexandre, il est significatif qu'une grande partie (à partir du livre E) en ait disparu très tôt et ait dû être remplacée par le médiocre travail de Michel d'Ephèse(20). La raison de cet état de choses n'est guère difficile à découvrir. Entre Alexandre et les commentateurs des Ve et Vie siècles, il y a eu Plotin et Porphyre. Plotin établit définitivement au sommet de toute la philosophie et comme partie essentielle de celle-ci une métaphysique dérivée de Platon et ne s'occupant que du monde intelligible, dont le monde sensible n'est qu'un pâle reflet. Dans la mesure où les entités du monde intelligible de Plotin et de ses successeurs peuvent être considérées comme des dieux, on peut dire que pour eux la métaphysique se réduit à une théologie. Porphyre, lui, jeta les fondements du syllabus philosophique qui s'imposera à l'Antiquité tardive et à une bonne partie du Moyen-Age et dans lequel la logique et la physique sont tirées pour l'essentiel d'Aristote et la métaphysique de Platon. Pour une philosophie qui se réfugiait de plus en plus dans le ciel, la Métaphysique d'Aristote n'offrait qu'une assez maigre pâture. On se contenta de récupérer dans les chapitres 5 10 du livre A ce qui était utilisable dans le grand système du néoplatonisme.

    Le caractère insatislaisant de la métaphysique aristotélicienne pour une philosophie ainsi orientée permet de rendre compte d'un autre phénomène surprenant. Le Moyen-Age arabe et, à travers lui, les scholastiques latins ont connu sous le nom de Théologie d'Aristote et de Liber de Causis, également attribué à Aristote, ce qui n'était en fait que des paraphrases assez libres des Ennéades de Plotin et des Eléments de Théologie de Proclus. Quels que soient les accidents mécaniques de transmission qui ont pu donner naissance à ces fausses attributions, il est évident que la situation qui résultait de celles-ci était profondément satisfaisante pour les esprits systématiques; elle permettait de faire passer sous l'autorité d'Aristote, qui était alors devenu le philosophe par excellence, un système philosophique complet tel que le concevait l'Antiquité tardive, c'est-à-dire dans lequel le monde intelligible était à la fois la cause de tout et la partie essentielle de la philosophie. Pour ces philosophes, la partie proprement ontologique de la Métaphysique sombra rapidement dans l'oubli. L'expression même d'être en tant qu'être disparaît pratiquement sans laisser de traces de la philosophie ultérieure, simplement parce qu'aucune notion n'y correspondait plus. Dans cette synthèse de l'aristotélisme et du platonisme, la contribution d'Aristote à la philosophie «première» se résume à un nom - métaphysique - et guère plus." (pp. 56-57, une note omise)

    (20) C'est l'attribution qui a pour elle le plus de vraisemblance; cf. K. Praechter, Gött. Gel. Anz. 1906, 882, n. 1.

  36. Giovacchini, Julie. 2017. "De elementis, 5, 14-16 : la tetrapharmakos et l’épistémologie galénique du mélange." Aitia. Regards sur la culture hellénistique au XXIe siècle no. 7:1-13.

    Résumé : "On souhaite reconstituer les sources de la référence à la tetrapharmakos dans un passage du De elementis, afin d’élucider le statut exact de l’argument utilisé par Galien. Cette source est probablement stoïcienne mais on en trouve également des traces dans l’Anonyme de Londres. Manipulant les concepts stoïciens, Galien fait un usage épistémologique et non directement physique du paradigme du mélange fusionnel, que l’on distinguera en ce sens du mélange dit « total » utilisé quant à lui pour conceptualiser la théorie humorale que Galien souhaite défendre dans la suite du De elementis."

    "Le De mixtione propose une synthèse très complète sur les différentes définitionsphysiques du mélange, et présente notamment les thèses stoïciennes comme desréponses (certes imparfaites aux yeux de l’auteur) aux impasses de l’atomisme, avant deles critiquer à leur tour, le texte d’Alexandre étant tout entier construit comme unecritique analytique de la thèse stoïcienne dite du « mélange total ». Le De mixtione est probablement légèrement postérieur au De elementis de Galien mais il en reste assez voisin chronologiquement. Il décrit en vérité l’opposition entre physique péripatéticienne et physique stoïcienne du mélange dans des termes très proches de ceux de Galien, se rapprochant comme lui très nettement de la conception aristotélicienne et rejetant la conception stoïcienne considérée comme contradictoire. On peut donc considérer qu’il représente une sorte d’état de l’art de la question du mélange physique à l’époque de rédaction du De elementis." (p. 5)

  37. Golitsis, Pantelis. 2017. "Alexandre d'Aphrodise, Simplicius, et la cause efficiente de l'univers." In Alexandre d’Aphrodise et la métaphysique aristotélicienne, edited by Balansard, Anne and Jaulin, Annick, 217-235. Leuven-la-Neuve: Peeters.

  38. Goulet, Richard, and Aouad, Maroun. 1989. "Alexandros d'Aphrodisias." In Dictionnaire des philosophes antiques, Tome I: d'Abam(m)on à Axiothea, edited by Goulet, Richard, 125-139. Paris: Éditions du CNRS.

    "Philosophe déjà reconnu au tournant du II au III s., Alexandre a dû naître au début de la seconde moitié du IIe s. On considère qu'il était originaire d' Aphrodise de Carie, bien que d'autres cités, moins importantes, aient porté ce nom.

    Alexandre dit avoir « écouté» Herminus (apud Simplicius, ln De caelo, p. 430, 32-33 Heiberg), disciple d' Aspasius (et maître de Galien, si l'on en croit des sources arabes : voir Thillet 1, p. IX n. 3 et XL VI n. 2), et il le cite à plusieurs reprises (références dans Thillet 1, p. VIII n. 3). Il présente également Sosigénès comme son maître (références dans Thillet 1, p. IX n. 4). On a pensé que son compatriote, le péripatéticien Adraste d' Aphrodise, avait pu lui enseigner, mais Thillet 1, p. XXXII, souligne qu'on ne dispose d'aucun témoignage positif en ce sens." (p. 126)

    Références

    Alexandre d'Aphrodise, Triaté du destin, Paris: Vrin 1984, texte établi et traduit par Pierre Thillet.

  39. Gourinat, Jean-Baptiste. 2015. "La prudence et les vertues éthiques : le débat aristotélico-platonicien." In Aristotele e Alessandro di Afrodisia: (« Questioni etiche » e « Mantissa »): metodo e oggetto dell’etica peripatetica, edited by Bonelli, Maddalena, 115-141. Napoli: Biblipolis.

  40. Guyomarc'h, Gweltaz. 2008. "Le visage du divin : la forme pure selon Alexandre d'Aphrodise." Les Études philosophiques:323-241.

    Résumé : "Dans son De anima, Alexandre d'Aphrodise identifie l'intellect agent au premier moteur et décrit cette "cause premiere" comme forme sans matière et separée. Cet article tente de mesurer l'écart qui se creuse sur ce point entre le Philosophe et son Exegete. Le premier moteur n'est jamais defini par Aristote comme forme et la determination primordiale de son être est l'acte. Comment Alexandre, reputé pour sa fidelité à Aristote, peut-il soutenir une telle thèse qui semble dangereusement proche du platonisme ? On essaie de montrer ici que cette description du premier moteur comme pur visage (eidos) n'est pas un accident de la pensée alexandrinienne et qu'elle touche aussi bien a sa théorie de la connaissance qu'au cceur de sa métaphysique."

    Abstract: "In his De anima, Alexander of Aphrodisias identifies the active intellect with the first mover and describes this "first cause" as an immaterial and separate form. This article aims at explaining to what extent, and why Alexander differs from Aristode on this point. Aristode never defines the first mover as a form: he claims that its being is actuality. How could Alexander, who became famous as "the Commentator" par excellence, assert a thesis that seems so dangerously close to Platonism? I intend to show that this description of the first mover as a pure "visage" (eidos) is not an accident in Alexander's thought and that it is linked up with his epistemological conceptions as well as with his metaphysics."

  41. ———. 2012. Aux origines de la métaphysique : l’interprétation par Alexandre d’Aphrodise de la Métaphysique d’Aristote, Université de Lille; Université de Liège.

    "Notre hypothèse générale est la suivante : l'oeuvre de l' « Exégète par excellence » a rendu possible la fondation de la métaphysique. Paradoxalement – mais le paradoxe n'est qu'apparent –, la possibilité même de « faire de la métaphysique », sans que cela signifie seulement commenter Aristote, a été assurée par le travail de ces commentateurs, et singulièrement d'Alexandre. Le processus de différenciation du travail exégétique et du travail du métaphysicien est un processus qui court sur un temps long. On a pu faire l'hypothèse qu'il était accompli seulement à la fin du Moyen Âge, par Suárez(30). Nous proposons d'en situer l'origine chez Alexandre d'Aphrodise. L'Exégète travaille à faire de la Métaphysique un livre, et de la métaphysique une science une. L'étude qu'on va lire porte sur cette double naissance, d'un livre et d'une science." (p.6)

    (30) Cf. par exemple J.-P. Coujou [1999], p. 8-9, où l'on voit Suárez qui se pique de pointer les « défauts » de composition et de cohérence dans l'oeuvre aristotélicienne. Voir aussi la synthèse stimulante de P. Porro [2005] qui s'intitule de façon éloquente : « Dalla Metafisica alla metafisica, e ritorno : una storia medievale ».

    Références

    Coujou J.-P. 1999 Suarez et la refondation de la métaphysique comme ontologie, Louvain : Peeters.

    Porro, P. 2005 « Introduzione. Dalla Metafisica alla metafisica, e ritorno : una storia medievale », Quaestio. Annuario di storia della metafisica, 5, p. IX-LI.

  42. ———. 2013. "Racine et rejetons. Le pros hen selon Alexandre d’Aphrodise." Quaestio. Journal of the History of Metaphysics no. 13:39-60.

    "Le problème aristotélicien de l’unité de la science de l’étant en tant qu’étant se laisse formuler dans un désormais classique trilemme, établi par P. Aubenque(1) : il y a une science qui étudie l’étant en tant qu’étant ; une science une porte sur un genre un ; l’étant n’est pas un genre. Le Commentaire d’Alexandre d’Aphrodise à Métaphysique Γ dénote une conscience du problème ainsi formulé, et, en ceci fidèle au texte, rappelle tour à tour ces trois thèses. Alexandre ne renie rien des deux premières propositions, voire accentue le caractère impératif de la deuxième. À titre de science la plus haute, la métaphysique se doit de porter sur un genre. Or l’étant, parce qu’il se dit en plusieurs sens, n’est pas un genre : la proposition inaugurale de Γ 2 semble contredire celle de Γ 1.

    Mais, comme on sait, Aristote poursuit : « mais relativement à une unité et une unique nature » (1003a33-34). Chez nombre de lecteurs d’Aristote, le recours à cette unité référentielle a semblé fournir un moyen de résoudre le trilemme. De fait, pour paraphraser le Philosophe en 1003b12-14 : il y a une science une non seulement de ce qui se dit d’après une unité (« καθ’ἕν », c’està-dire pour ce qui forme un genre), mais aussi de ce qui se dit « relativement à une unique nature ». Cette thèse trace les contours d’un domaine possédant une certaine unité de sens, qui, quoique différente de l’unité générique, rend possible l’unité d’une science. Étant donné le maintien par l’Exégète des deux premières prémisses du trilemme, la conception alexandrinienne du πρὸς ἕν mérite qu’on s’y arrête." (p. 39)

  43. ———. 2015. L'unitè de la métaphysique selon Alexandre d'Aphrodise. Paris: Vrin.

    Présentation: "Aristote passe pour avoir fondé la métaphysique. Ce terme, pourtant, lui était inconnu. Les livres rassemblés sous le titre de Métaphysique semblent, de surcroît, manquer d’unité. La science qu’ils désignent, enfin, ne paraît pas obéir aux règles classiques de l’épistémologie aristotélicienne.

    Le présent ouvrage part de l’hypothèse que la science métaphysique est historiquement née de la tradition des lectures et des reprises successives du projet aristotélicien, et, au premier chef, de celle d’Alexandre d’Aphrodise. Alexandre, connu depuis l’Antiquité comme « l’Exégète par excellence », est professeur de philosophie aristotélicienne à Athènes, au tournant des IIe et IIIe siècles de notre ère. Il rédige le premier commentaire à la Métaphysique qui nous ait été transmis. Mais, en s’efforçant de saisir l’unité littéraire de l’ouvrage qu’il commente, l’Exégète travaille aussi à dégager l’unité de la science recherchée. Science à la fois universelle et première, à la fois modèle et fondatrice des autres savoirs, elle a, selon lui, trois objets principaux : l’étant en tant qu’étant, la substance et le divin.

    C’est en actualisant des potentialités du texte aristotélicien qu’Alexandre d’Aphrodise dessine ainsi une figure possible de la philosophie première. Alexandre est l’un de ces maillons qui, en la transmettant, font que la métaphysique gagne son histoire. Son interprétation déterminera, sur un temps long, la façon dont cette science architectonique s’est édifiée, et comment cette « reine des sciences » que deviendra la métaphysique a commencé d’accéder au pouvoir."

  44. ———. 2017. "Analyse et axiomes : la connaissance du premier principe selon Alexandre d’Aphrodise." In Réceptions de la théologie aristotélicienne : d’Aristote à Michel d’Ephèse, edited by Baghdassarian, Fabienne and Guyomarc'h, Gweltaz, 59-83. Louvain-la-Neuve: Peeters.

  45. ———. 2017. "« Métaphysique » et « Organon » selon Alexandre d’Aphrodise : l’utilité de la logique pour la philosophie première." In Alexandre d’Aphrodise et la métaphysique aristotélicienne, edited by Balansard, Anne and Jaulin, Annick, 83-111. Leuven-la-Neuve: Peeters.

    "si, comme on le dit, Alexandre d’Aphrodise travaille à «systématiser» l’oeuvre d’Aristote (en un sens qui reste pour partie à déterminer), il est légitime de s’interroger sur la façon dont il conçoit les frontières entre

    les différentes disciplines dans la cartographie aristotélicienne des savoirs.

    dans le cas de la métaphysique, ce sont les relations avec deux types de discours qui méritent en priorité un examen: d’une part, la physique, pour d’évidentes raisons internes à l’aristotélisme; d’autre part, la logique, pour des raisons qui tiennent aussi au contexte d’Alexandre. C’est à cette dernière que l’on souhaite s’intéresser ci-dessous. on voudrait plus précisément essayer d’éclairer le sens et la portée de trois passages du Commentaire à la Métaphysique, trois textes qui font explicitement se croiser logique et métaphysique." (p. 83)

    Premier passage : Alexandre, in Met. 173, 27–174, 4.

    Deuxième passage : Alexandre, in Met. 245, 33-35.

    Troisièmew passage : Alexandre, in Met. 266, 18-25.

  46. ———. 2017. "Alexandre d’Aphrodise et le Premier Moteur comme Principe." In Les principes cosmologiques du platonisme: Origines, influences et systématisation, edited by Gavray, Marc-Antoine and Michalewski, Alexandra, 143-165. Turnhout: Brepols.

    "S’il est courant, dans les études aristotéliciennes, de s’interroger sur la causalité du premier moteur immobile – est-elle finale, motrice, voire formelle ? – il est néanmoins plus rare d’approcher ce point d’Archimède de l’univers aristotélicien en examinant son statut de principe.

    Lire Métaphysique Λ comme une enquête sur les principes, comme une « archologie », est pourtant le plus à même de rendre compte de l’unité problématique de ce livre(1). Du reste, Alexandre d’Aphrodise, d’après le témoignage d’Averroès, comprend précisément le σκοπός de Λ en ce sens : après les développements des livres Z et H sur la nature de la substance et les principes de la substance sensible, le livre Λ accomplit l’enquête en la portant au niveau des principes de la substance première, ce qui permet d’achever l’enquête sur les principes de tout être(2). C’est moyennant un double mouvement de remontée de la série des causes et des principes, d’une part, et d’ascension dans l’échelle des êtres, d’autre part, qu’on passe d’une enquête sur l’être en tant qu’être à une enquête sur la substance, et de celle-ci à une étude de ce principe absolument premier qu’est le premier moteur." (p. 143)

    (1) Voir par exemple Mét., A, 2, 983 a 8-9 ; Λ, 1, 1069 a 18-19 ; Λ, 8, 1073 a 23-25 ; et, pour une interprétation « archologique » extrêmement stimulante, F. Baghdassarian, La Question du divin chez Aristote. Discours sur les dieux et science du principe, Louvain, Peeters, 2016, par exemple p. 13 sq. et p. 305.

    (2) Averroès, Commentaire à la Métaphysique, Tafsir Ma ba’d at-tabi’at, p. 1404 Bouyges, trad. angl. C. Genequand, Ibn Rushd’s metaphysics, A translation with introduction of Ibn Rushd’s commentary on Aristotle Metaphysics, Book lām, Leyde, Brill, 1986, p. 64.

  47. ———. 2019. "Plaisir et Acte selon Alexandre d’Aphrodise." Chôra. Revue d’études anciennes et médiévales no. 17:1-18.

    Abstract : "According to some testimonies, the Aristotelian ethics have been torn between a hedonist reading, as much as an anti-hedonist one, throughout Antiquity. From Critolaos to Verginius Rufus and Sosicrates, pleasure is considered both as “an evil [that] gives birth to many other evils” and as the first appropriate thing and the supreme good. This noteworthy disagreement stems from a famous difficulty within the Aristotelian corpus, raised by Aspasius, i.e. the alleged coexistence of two ‘definitions’ of pleasure in Aristotle’s Nicomachean Ethics VII and X. In this paper, I offer a reconstruction of Alexander’s treatment of this difficulty, based on some passages from Alexander’s Ethical Problems and the Mantissa. I try to show that Alexander does not dismiss the so-called “definition A” of pleasure (the unimpeded activity of one’s natural state) as being spurious, although he obviously values more the definition B (according to which pleasure perfects the activity as a kind of supervenient end). Even if he never openly brands the definition A as “dialectic” (like Aspasius), Alexander takes it as a reputable endoxon, which however needs to be emended in that it blurs the distinction between pleasure and activity. Pleasure only supervenes on the activity to which it is appropriate, and this supervenience is precisely what accounts for the inaccuracy of the definition A. As much as the child conflates the apparent good and the good, so the hedonist takes pleasure to be identical with the activity and the telos of human life. On the contrary, for Alexander, pleasure is actually only a sign of happiness and the shadow of the activity."

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